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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:07

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J'ai testé pour vous, perdre ses papiers comme un con !

Déjà, lors de mes précèdents voyages, on m'avait fait remarqué que ce n'était pas très prudent de promener ses papiers avec soi, qu'il valait mieux les laisser à l'hôtel. Malgré ce que l'on raconte sur l'Italie, je me sentais plus tôt en sécurité, un peu comme à la maison, et j'avais laissé mon "savebag" dans ma sacoche,  au lieu de le porter autour du cou, comme je l'avais fait quelques années plus tôt lors de mon voyage au Maroc. Ce jour là, Sur la place de l'Eglise Santa Maria Novella, avait lieu le festival des glaces, et après avoir acheté un ticket qui me donnait droit à cinq dégustations auprès des stands des plus fameux glaciers de Florence, je fuyais les sollicitations d'une tsigane pour m'assoir sur les longs bancs qui font face à l'église. Là, je finissais une dégustation  en compagnie de nombreux touristes et autochtones, et j'essayais de dessiner la façade en marbre de l'église, puis  la silhouette d'un chien.

Sur l'affiche du festival on pouvait voir un régiment de petites cuillères en plastiques pour déguster les glaces, au dessus était écrit "NON TI BASTERANNO". Je comprenais en lisant une version anglaise de l'affiche : elles ne te suffiront pas.  

A dire vrai, je me suis rendu compte de rien et ce n'est que lorsque je suis aller prendre mon repas dans un retaurant que je me suis aperçu de la disparition de mon "savebag".

Un peu plus tôt dans la journée j'étais passé à côté de l'Institut Français qui loge le Consulat de France. Il y avait non loin de là un poste de carabinieri, je m'y rendais avec hâte le lendemain matin. j'ai d'abord essayé de raconter mon histoire à une femme qui m'a pris pour un anglais et qui m'a renvoyé vers un géant qui m'a dit "you have to make a complete report before to go to the consulate", je rentrais dans la salle d'attente d'un bureau et attendais trois quart d'heure que deux hommes aient fini leur déposition pour ce que je croyais être un problème de voisinage. Pendant ce temps un homme s'est assis à côté de  moi et après avoir tenté une conversation j'ai compris ce que voulais dire "rubato", ce malchanceux s'était fait voler son portefeuille... 

Lorsque j'ai commencé à dire "je suis français" l'uniforme noir qui me faisait face a fait : "no non sono francese, sono italiano." Alors j'ai commencé à raconter mon histoire en anglais, enfin j'ai essayé, et les deux mains du fonctionnaire ont fait un petit bruit sur la table. Ensuite il s'est levé et avant de sortir de la pièce  m'a lancé  quelquechose comme "ritorno". Il est revenu avec un collègue qui parlait français, nous avons alors fait la déposition, j'ai pu aller au consulat. Pendant que ma tante m'envoyais par mail la copie de mon permis de conduire  pour justifier de mon identité ( n'ayant pas de réponse de la préfecture), je croquais ma chaussure. Peu après, j'obtenais un papier qui me permettrait de poursuivre mes aventures, je remerciais le jeune italien qui remplaçait la titulaire malade, le félicitant de son français sans accent. Il m'avouait que sa mère était française mais que lui même ne connaissait pas la France. 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 15:49

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Il est fort probable que je sois meilleur coloriste que graphiste. je n'ai jamais vraiment chercher à copier la réalité qui m'entoure, si ce n'est que très tardivement lorsque les cours de dessin du lycée, mais davantage encore ceux de l'université, m'y ont obligé. Dessiner, lorsque j'étais enfant, c'était, comme pour la plupart des enfants, explorer mon imaginaire.

Quand j'ai découvers le monde de l'art au lycée avec Madame Cauquil, ma professeur d'arts-plastiques, là encore j'étais plus attiré par les jeux de couleurs de Kandinsky, Kupka, De staël ou bien encore les futuristes italiens. Cela ne veut pas dire que je ne m'intéressais pas au graphisme ; simplement, le programme scolaire et mes faiblesses en dessin m'ont naturellement porté vers la couleur et les explorations avant-gardistes de l'Art Moderne du début du 20° siècle. A l'université,  c'était bien diffèrent. L'enseignement du dessin nous permettait d'acquérir les bases classiques de représentations. toutefois, ce que je gagnais en technique, je le perdais en créativité.  J'ai réellement explorer le graphisme après avoir quitter l'université avec le métier de vitrailliste ; c'est que le dessin  d'un vitrail,  et son réseau de plomb en particulier, doit compter avec les contraintes du verre. Réseau de plomb dont la rigueur du montage se calcule en mm, si l'on veut placer son panneau à l'endoit prévu, et souvent,  le faire "filer" avec les panneaux qui le jouxte.

Tant pis ou tant mieux, je ne suis pas rester monteur-poseur de vitraux. Je suis finalement devenu "marchand de couleurs", autrement dit vendeur de fournitures artistiques, cela fait bientôt 10 ans. Contrairement à ce qu'on pourrait penser je n'ai pas persévéré dans la pratique des arts-plastiques. J'ai peu à peu mis de côté la pratique, préférant le manche de mes guitares, aussi pour des raisons de facilité, car au-delà des plaisirs que peut procurer la pratique des arts-plastiques et l'expression de son moi profond, on  fait face, la plupart du temps, à des contraintes de temps, de place et de diffusion. c'est en tout cas le discours que j'ai tenu jusqu'à ces jours-ci, avant que je commence à dessiner pendant mes voyages, et que je diffuse ceux-ci grâce aux toujours très surprenant moyens de communications modernes du début de ce siècle.

Ceci pour préciser que je ne cherche pas ici, "a priori", à parfaire ma pratique du dessin mais, comme le souligne certains peintres, il s'agit plutôt d'oublier ce que j'ai appris , enfin, le peu que j'ai appris.  De soumettre le trait à la rapidité d'exécution pour l'adapter au rythme du voyage, de préférer le trait du coeur plutôt que celui de la raison.

J'espère ne pas être ici trop pompeux, mais peut-être aurais-je réussi avec ces quelques mots, à vous éclairer sur ma démarche et sur le pourquoi de la répétition des trois dessins qui précèdent ce texte.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 21:18

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      Pour commencer la journée, rien de tel que de manger des étoiles blanches en sucre glace sur des biscuits de chocolat. Pour faire le plein d'énergie positive, c'est parfait. Cela m'a plu.

A Venise, lorsque je suis tombé sur un paquet de "pan di stella" dans une COOP, je me suis jeté dessus. Ainsi, ces biscuits m'ont accompagné tout au long du voyage, comme l'odeur du jasmin en fleur a embaumé mes jours. Présence angélique rassurante, ai-je été suivi par d'invisibles ailes blanches ? Qui sait ? Peu importe,cette année, j'ai réenchanté ma vie avec la magie du voyage.

Voici donc que, cette plongée vers l'inconnu, loin du quotidien et de la routine sans surprises, m'a conduit derrière la façade lourde du Palais Pitti, dans les jardins de Boboli, où j'y est trouvé une sculpture monumentale d'un visage, qui n'attendait que moi. Posé sur un carré de pelouse, j'en ai croqué les profils. 


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P'OASIS

Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux.

-Soeur Anne, ma Sainte Anne, ne vois-tu rien venir...vers Sainte-Anne?

-Je vois les pensées odorer les mots.

-Nous sommes les mots arborescents qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux.

De nous naissent les pensées.

-Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux.

Les mots sont nos esclaves.

-nous sommes

-nous sommes

-Nous sommes les lettres arborescentes qui fleurissent sur les chemeins des jardins cérébraux.

Nous n'avons pas d'esclaves.

-Soeur Anne ma soeur Anne, que vois-tu venir vers Saint-Anne?

-Je vois les Pan C

-Je vois les crânes KC

-Je vois les mains DCD

-Je les M

-je vois les penséesBC et les femmes ME

et les poumons qui en ont AC de l'RLO

poumons noyés des ponts NMI

Mais la minute précèdente est déjà trop AG.

-Nous sommes les arborescences qui fleurissent sur les déserts des jardins cérébraux.

Robert Desnos (Corps et biens 1930)

 


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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:00

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Florence vue de la Piazzale Michelangelo

Voici le premier panorama de la ville que j'ai croqué.

Oui, la cathédrale Santa Maria Del Fiore est incontournable, et oui, il faut monter au Duomo pour apprécier la vue, admirer Florence et la Toscane du haut de son sommet. Mais il y a un autre lieu incontournable pour admirer Florence à la tombée du jour, c'est la Piazzale  Michelangelo. Lorsque la lumière dore la ville, avec un peu de brume dans le lointain et les ponts sur l'Arno à contrejour, c'est le paradis ! 


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A Florence, je me faisais une joie de découvrir le musée des offices et la peinture italienne, mais  finalement, cela m'a un peu déçu. Peut-être à cause de la foule, peut-être que les salles sont petites, peut-être parceque les toiles de Boticelli manque de lumière, mais aussi à cause des murs blancs : je ne trouve pas que cela mette la peinture en valeur. La peinture étrangère exposée à l'étage en dessous sur des murs bleu canard ressort mieux finalement. En revanche, j'ai adoré les toiles de Bronzino qui sont exposés sur un fond rouge. J'ai tout de suite pensé à Géraldine, une amie qui a dessiné le portrait d'Eléonore de Tolède avec une grande maîtrise.

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Dessin de Géraldine Lefebvre  (Eléonore de Tolède d'après Bronzino )


J'ai mieux apprécié la peinture au Palais Pitti. Il y a moins de fréquentations et les intérieurs des appartements royaux sont magnifiques, les toiles n'en sont que mieux mises en valeurs.

Je retrouvais dans le Palais Pitti,  la richesse du Kunstmuseum de Vienne que j'avais visité au mois de mars.

Mais finalement, le musée qui m'a le plus marqué avec le Palais Médici Ricardi et les fresques de Benozzo Gozzoli de la chapelle des Mages, c'est le musée San Marco et les fresques de Fra angelico dont l'annonciation qui s'offre à notre regard après avoir gravit un escalier est tout simplement émouvante.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Benozzo_Gozzoli

http://www.narthex.fr/blogs/itineraires-italiens-du-sacre/fra-angelico-3eme-partie-les-fresques-du-couvent-saint-marc

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 20:20

Quand on revient de voyage, l'envie de repartir est très forte. Comme j'avais quelques jours de congés à solder avant le mois de juin, je décidais de repartir. La destination du voyage s'est faîte tout naturellemment. Après quelques conversations avec mes amis au sujet de ces hauts-lieux culturels, j'imaginais la beauté de Florence et de Venise égale aux villes européennes visitées deux mois plus tôt.   

A dire vrai, avant de me décider, j'avais pensé commencer par Rome, et Pierre m'a dit quelquechose comme: "tu sais quatres jours pour Rome, c'est court. " ou "Rome, faut y rester une semaine..."

Peu de temps après, je faisais connaissance de Lydie, une charmante libraire dont j'avais apprécier la plume  à plusieurs reprises sur le fameux réseau social Facebook ; elle me confirmais les propos de Pierre et me donnais d'autres conseils utiles. Cette rencontre était inattendue, et je sortais heureux de la librairie. Je glissais entre mes lèvres : "Mon voyage a déjà commencé."

Je suis donc parti le 22 mai avec un peu de retard à 00h20. J'avais décidé de rester une semaine sur Florence et une autre sur Venise. Ce soir là, Montpellier fêtais la première place du club de foot en championnat de ligue 1.

Après quelques heures de somnolence, voici le premier dessin. L'envie est plus forte que la fatigue, mais il m'est difficile de m'appliquer. Peu importe, j'essaie d'aller vite, à l'essentiel, sans trop réfléchir. 

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En bus, avec le tangage et le bruit des chevaux du moteur, j'ai toujours l'impression d'être dans une diligence des temps modernes. Des fois, je peux comprendre que cela vous surprenne, je pense à Pascal, le philosophe. Sa présence un peu décalé dans ce moyen de transport m'amuse, et je me demande si, lui qui est à l'origine de l'idée du transport en commun, aurait pu en rêvassant sur son fauteuil, le regard perdu vers les vallons du piémont italien, faire naître ses "Pensées" et son fameux Pari !

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Durant le trajet, je retrouve la bouteille d'eau, le téléphone et l'ordinateur, un dormeur, un sud-américain. Toutefois, je ne suis pas mécontent de rajouter à mon trésor deux petits petons en chaussettes... ;-)

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 19:17

Le dessin ne raconte pas le voyage, certes il partage un certain regard, mais il est muet.

Aucuns mots sur  mes rencontres, mes promenades, les virées dans les palais ou les musées, le plaisir de la découverte ou la fatigue de la journée.

Le voyage, c'est tout ce qu'il ne montre pas. Ainsi les mots prennent le relais et se font légende de l'image. Ils décodent, révèlent, traduisent, posent les bonnes questions: où?, quand?, comment? Pourquoi?

Lorsque je suis revenu d'Europe centrale, j'ai écris quelques mots sur le voyage. Cela reste pourtant une image, un certain regard qui ne raconte pas tout mais qui en dit davantage que les quelques photos qui l'accompagnent.

 voici le texte:

 

VIENNE-BUDAPEST-PRAGUES

 

 Pff, pas mécontent de me poser un peu.

 

  Voilà deux jours que je suis rentré et j'ai le voyage encore dans la tête.

  je me confie à une collègue et lance un "j'ai du mal à atterrir." Sandrine me regarde, un sourire complice aux lèvres ; je comprends très bien ce que cela veut dire. Ai-je déjà eu un jour les pieds sur terre ? Vous savez ce qu'on dit " chassez le naturel...il revient au galop".

  Peu importe où mon esprit vagabonde, je suis conscient d'être un doux rêveur, mais pour l'heure ce que je veux dire c'est que l'euphorie du voyage n'est pas tout à fait retomber. Vienne, Budapest, Prague, j'ai des images et des couleurs plein la tête.

  Le passé y cotoit la modernité dans une parfaite harmonie.

Les architectures classiques avec leurs associations de couleurs un peu guimauve, du vieux rose avec le vert amande, et du jaune paille au bleu pastel, cotoient les architectures d'autres siècles, comme la préciosité des façades art-déco des architectes sécessionistes si reconnaisables, ou bien encore la  modernité la plus audacieuse des architectures hi-tech de notre présent faîtes de verres et de métal.

On retrouve la même complicité sur le réseau des transports, où les vieilles rames de tram rouge et blanche, partagent la même ligne que les rames plus modernes, aux couleurs plus métalliques pour Prague et Vienne,  jaune d'or pour pour Budapest.

D'un point de vue vestimentaire, le village planétaire qu'est devenue notre monde n'offre pas beaucoup de surprises, si ce n'est l'entrevue brève et curieuse d'une japonaise en tenue traditionnelle au palais schonbrunn de Vienne.

Je dois nuancer quelque peu ces propos avec des considérations esthétiques que je me ravise de qualifier de "masculines" ; mon attrait pour la beauté  fémiminine est somme toute plutôt naturel, et ce serait un lieu commun que de vanter la beauté des femmes d'europe centrale. Si je devais souligner une préférence, elle irait sur la couleur de leur collant. Ce fut un réel plaisir d'y découvrir toutes les nuances de rouge. Du vermillon le plus orange au carmin le plus bleuté, j'ai rangé dans le trésor de ma mémoire un joli éventail coloré  peint avec des rouges cerise,les bordeaux d'une rose pourpre, les violet-rouges framboises,et les violet-bleus cassis.

Sur l'avenue Andrassy, à Budapest, je me suis réjouie à l'or du jour finissant, en une fin d'après-midi, au feu de l'ocre jaune du pas rapide d'une jeune trentenaire qui portait cette couleur sous une jupe noire. J'y trouvais une correspondance, le soleil du soir illuminait ses jambes du même or que lorsqu'il illumine le regard noisette de Fredouille.

Considérant la fantaisie graphique de la résille, si celle que l'on trouve le plus souvent dans l'hexagone a souvent été comparée à la belle jambe de la tour Eiffel, je qualifierais celles que j'ai vues de "gothique flamboyant" la rapprochant de l'architecture de la dentelle ouvragée des flèches de leurs cathédrales.

 

j'adore l'Europe.

 

D'autres images se bousculent, les peintures de Vélasquez, celles de Breughel, l'impressionisme de Monet,Manet, Sysley et Pissaro ; le mal-être de schiele, les dessins de Klimt. Voir la fantaisie d'Hundertwasser. Un vol de pappillon, des palais, des châteaux et des jardins somptueux. Se baigner dans les bains avec tout Budapest, un concert d'orgue, des ponts métallique sur le Danube et la Vtlava sous le pont Charles à Prague, une auberge de jeunesse et un bon petit déjeuner,  un semi-marathon, alors que je lis "autoportrait de l'auteur en coureur de fond" d'Haruki Murakami et la lecture de "le déréglement du monde" d'Amin Maalouf comme une curieuse conclusion au voyage...

Vienne vue du haut de la cathédrale st stéphane.

Budapest.

Pragues

http://vienne-budapest-prague.over-blog.com/

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 19:12

Lorsqu'il a fallu réserver notre retour pour la France, il n'y avait que deux places dans le bus au jour ou nous voulions rentrer.Nous étions trois, je suis resté. Je venais de gagner trois jours supplémentaires de vacances.

 Le samedi matin au "Mosaic House", l'auberge de jeunesse où nous logions, puisque j'avais le temps, je croquais le pianiste sur la scène du café concert de l'établissement.

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Je reprenais le dessin, le lendemain, en fin d'après-midi, dans le café Savoy. Là, je me suis mis à faire une chose que je n'avais jamais faîte. J'ai sorti mon appareil photo, et j'ai dessiné une vue de Pragues que j'avais prise un peu plus tôt, je recommençais le soir avec "La Maison Dansante", une des curiosité architecturale cubiste de la ville.

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 18:35

C'est pendant notre séjour à Pragues que je vais commencer à croquer quelques profils dans les cafés.

J'aime dessiner un profil, mais la plupart du temps se sont des profils imaginaires que je dessine. J'attribue cet attrait aux dessins de Tardi et en particulier au profil d'Adèle blanc-sec, avec un  simple trait il résume tout un personnage et cela me subjugue.

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:08

Budapest, départ pour Pragues, voici la gare routière de Népliget, un aperçu de l'équipement du nouveau bus, des éoliennes dans de grands champs labourés, le profil de Nathalie et celui d'un inconnu.

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Nathalie est une fameuse illustratrice, vous pouvez consulter son travail sur ce sitehttp://natillustration.fr/

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 22:32

Dans un bus quand le trajet est long, la fatigue aidant, on fait la sieste. Aussi, cela me permet de dessiner les scènes de la vie quotidienne de ce transport mais aussi les inconnus en toute discrétion sans les déranger. Dans les dessins ci-dessus, deux hispaniques, un argentin ( le barbu) et un espagnol font connaissnce avec une jeune fille devant eux. elle vient aussi d'argentine, de Buenos-Aires, il se trouve que le barbu aussi ; mais lui, il habite en banlieue alors qu'elle, elle habite au centre de la ville. la discussion tourne ensuite sur les moyens de transports, les vols low-cost, le train  et évidemment le bus ; des noms de capitales européennes se glissent dans leurs dialogue, Londres, Paris, Berlin... deux mois plus tard lors de mon séjour en Italie, je rencontrerais d'autres argentins, mais aussi des brésiliens, je suis surpris du nombre de sud-américains qui visite l'Europe. Généralement, la durée de leur séjour varie entre un et deux mois.

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Présentation

  • : les carnets de voyages de frédéric
  • : lieu de partage de mes dessins de voyage.
  • Contact

 Au commencement, il y a Pierre et Nathalie, un couple d'amis qui me propose de partager leur voyage en Europe centrale au mois de mars 2012.

  Le voyage s'effectue en bus, nous avons deux semaines pour visiter Vienne, Budapest et Pragues, quatre jours dans chaques villes.

La longueur du trajet est propice à la lecture, mais aussi au dessin, je commence alors à dessiner. C'est la première fois que je dessine en voyage, auparavant, je n'en avais jamais pris le temps . 

L'expérience me plaît, je recommence deux mois plus tard en Italie, je voyage seul cette fois-ci, toujours en bus.Florence et Venise sont mes nouvelles destinations, je reste une semaine dans chaque ville. 

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